Tardivement découverte par les hommes, la Nouvelle Zélande fut, jusqu’au milieu du XIIIe siècle de notre ère, une terre vierge de tout mammifère… Seuls les oiseaux y vivaient au milieu d’une végétation endémique.
Ce fut l’un d’entre eux, le Urodynamis taitensis, communément appelé Coucou de Nouvelle Zélande, qui, avec ses migrations annuelles entre la Polynésie et cette terre inconnue, mit la puce à l’oreille des Maoris…

Vers 1250, une première expédition nautique maorie suivit le Coucou et permit à ses pionniers d’accoster vraisemblablement dans la Baie des Iles, à l’extrême Nord du pays actuel.
Ces premiers êtres humains à fouler la terre des oiseaux la trouvèrent fort à leur goût, étant suffisamment tropicale pour leur permettre de vivre peu vêtus comme ils l’avaient toujours été et d’y faire pousser aisément leurs cultures habituelles.
La chose se sut, d’autres Maoris empruntèrent le couloir de migration du Coucou pour rejoindre les pionniers. Ainsi naquit Aotearoa.
Décembre 1642. La quiétude des Maoris commence à être perturbée. Abel Tasman, tête chercheuse de nouvelles opportunités commerciales pour la sinistre VOC (Vereenigde Oost-Indische Compagnie, Compagnie néerlandaise des Indes Orientales) découvre la Nouvelle Zélande.
Il y accoste, passe un mauvais moment avec les Maoris qui lui tuent quatre hommes et puis repart. Désormais, cette île cesse d’être une terra incognita… Les hollandais finiront par lui donner le nom de Nova Zeelandia, clin d’œil à la province néerlandaise de Zeeland, Terre de la Mer.
1769. James Cook, à bord de l’Endeavour, fera trois expéditions vers la Nouvelle Zélande et cartographiera presque toute la côte.
On trouvera, à ce propos, une magnifique réplique de l’Endeavour dans le tout petit musée de Russel, village situé au cœur de la fameuse Baie des Iles :
Les anglais finiront par s’imposer au détriment des hollandais et des français. Ils signeront avec les Maoris le traité de Waitangi en 1840, l’acte fondateur de la Nouvelle Zélande scellant la naissance d’une nation composite d’Anglais et de Maoris.
Dès lors, que voit-on en Nouvelle Zélande ?
Une nature variée, souvent endémique (le pays est, en quelque sorte, un vaste arboretum !), des mers, des océans, des lacs, des fjords, des collines, des montagnes…
Mais aussi une nature extrême avec ses manifestations géothermales (volcans, geysers, fumerolles)…
… et, sans doute, l’un des lieux les plus forts de Nouvelle Zélande, White Island en hélicoptère :
Les cultures anglo-saxonne et Maori viennent moucheter ce vaste jardin de leur statuaire et architecture. On reconnaîtra facilement les influences ….
L’esprit Maori, quant à lui, se retrouve partout. Dans les musées…
mais aussi sur la peau des néo-zélandais…
La Nouvelle Zélande, c’est aussi, 37 millions de moutons et 10 millions de vaches. L’agriculture constitue un des piliers de l’économie du pays. C’est, d’ailleurs, un moment fort que de passer une nuit à la campagne, reçus par une famille… de découvrir que la tonte des moutons est tout un art qui fait l’objet de concours annuels….
La Nouvelle Zélande, ce sont aussi des villes qui occupent des sites impressionnants, Dunedin, Wellington, Auckland… des haltes architecturales souvent exaltantes au milieu de ce vaste jardin qu’est cet archipel situé pour nous aux extrémités de le terre…
Hervé TRIBOT LA SPIERE
PS : Merci à Emma, Françoise, Monique, Muriel, Myriam, Lionel et Olivier d’avoir inauguré cette découverte avec moi !
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