Il faut bien le dire, arriver à Tamanrasset nécessite beaucoup de patiente à l’escale à Alger et pour obtenir (non sans mal) son visa. Mais le voyageur est vite récompensé à l’arrivée de cette ville, point de départ idéal pour explorer l’Hoggar, massif légendaire qui abrite certaines des histoires les plus fascinantes de l’Algérie. Une région qui compte parmi les lieux historiques chez Explorator puisque déjà dans les années 70, nos guides foulaient cette terre mysterieuse.

Le Borj du Père de Foucauld : un lieu chargé de spiritualité

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Parmi les premières visites, le Borj du Père Charles de Foucauld restera gravée dans ma mémoire. Cette forteresse simple, perchée au-dessus de la ville, témoigne de la vie retirée qu’a menée ce religieux français au cœur du Sahara à une époque où la ville n’était encore qu’un hameau. En parcourant les salles modestes, on ressent presque sa solitude, sa foi profonde, mais aussi son lien particulier avec les Touaregs. Le borj semble suspendu dans le temps , c'est un lieu qui invite au silence, à l’introspection, presque à la méditation.

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Tagmart : voyage dans l’âme de l’Hoggar

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En partant en direction du désert, nous nous arrêtons au site de Tagmart. Le contraste des roches sculptées par le vent et du sable chaud crée un tableau presque irréel. On y marche comme dans un rêve, entre des formations rocheuses qui paraissent sortir d’un décor de film de science-fiction. Tagmart n’est pas seulement un site naturel : c’est un récit vivant inscrit dans la pierre avec ses dessins d’éléphants, de girafes et d’autruches. Des témoignages d’une vie foisonnante à une époques où le paysage était verdoyant.

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Nuits dans le désert : quand le silence devient un compagnon

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Après une journée de déambulation dans un vaste univers rocheux, le point culminant de cette immersion fut sans doute le campement dans le désert, accompagnés de notre équipe touarègue. A plusieurs kilomètres de toute lumière artificielle, nous laissons derrière nous tout repère habituel, nous laissant guider par les derniers rayons du soleil puis la lune projetant une douce lumière sur l'Assekrem. Nous décidons d’établir notre campement dans le lit d’une rivière asséchée à cette periode.

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Le soir, autour du feu alors que le thé se prépare les échanges vont bon train. Des sourires, des musiques et des histoires racontées en tamasheq et traduites avec bienveillance. Nous prenons alors toute la mesure de la générosité, la pudeur et la délicatesse de ce peuple nomade, dont le lien au désert est presque sacré.

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Puis est venu le spectacle que l’on ne voit nulle part ailleurs : le ciel saharien. Une voûte d’étoiles tellement dense qu’elle semble descendre vers vous. On comprend alors pourquoi tant d’artistes, d’écrivains et de voyageurs sont tombés amoureux de ce coin du monde. Pour qui sait bien se couvrir pour faire face à des amplitudes thermiques impressionnantes, dormir dans le silence absolu, juste accompagné du souffle du vent et des constellations, est une expérience qui dépasse le simple voyage.

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Au moment de quitter Tamanrasset, nous emportons avec nous un apaisement venu du bout du monde, et surtout la conviction que le Sahara n’est pas seulement un désert : c’est un univers à part entière, une rencontre avec soi-même que nous vous invitons à vivre à votre tour lors de l'un de nos circuits dans le sud de l'Algérie.

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